Un corps gonflé flotte dans les eaux du lac Kivu. Sur le dos, torse nu, les avants bras dressés à angle droit vers le ciel comme dans une ultime prière muette. Devant cette maison donnant directement sur l’étendue d’eau, quatre corps, depuis le début de cette journée de jeudi 30 janvier, ont ainsi dérivé lentement. Cinq