Wakanda News Details

Venezuela : nouvelle semaine de tensions politiques

Le feuilleton de la présidentielle au Venezuela n’en finit plus. Le Tribunal suprême de justice a validé la victoire de Nicolas Maduro, alors que les procès-verbaux des bureaux de vote n’ont toujours pas été rendus publics. L’opposition appelle une nouvelle fois ses partisans à manifester contre le résultat du scrutin du 28 juillet dernier. Maria Corina Machado, la cheffe de file de l’opposition, ne cesse de le répéter : elle et ses partisans iront jusqu’au bout, explique notre correspondante sur place, Alice Campaignolle. Les opposants à Nicolas Maduro se réuniront donc une fois de plus mercredi 28 août, un mois exactement après la présidentielle, afin de fêter, disent-ils, le « triomphe » de leur candidat. Pour le moment, si les voix se multiplient à l’international pour contester les résultats du vote, au Venezuela rien ne bouge, et l’étau se resserre autour des adversaires du président. Edmundo Gonzalez Urrutia est appelé à comparaitre ce mardi 27 août devant le procureur, pour la publication sur Internet des procès-verbaux électoraux récoltés par ses militants. Il pourrait être poursuivi pour usurpation de fonctions, falsification, association de malfaiteur et conspiration. L’ex-candidat ne se présentera pas devant le parquet, conscient qu’il pourrait être arrêté. « Le procureur général de la République condamne à l'avance et procède à une convocation sans garantie d'indépendance, a asséné l’opposant. Le ministère public a l'intention de me soumettre à un entretien sans préciser dans quel état je suis censé me présenter et sans qualifier au préalable les délits que je n'ai pas commis. M. Nicolas Maduro, il est temps que vous compreniez une fois pour toutes que la solution ne réside pas dans la répression, mais dans la vérification internationale indépendante et fiable des résultats. »En Bolivie, le duel Arce-Morales continue un an avant l’élection présidentielleLe scrutin aura lieu en août 2025, et l’ancien président Evo Morales, à la tête du pays entre 2006 et 2019, pourrait se présenter pour un nouveau mandat. Mais cette perspective semble s’éloigner, car la semaine dernière, le président Luis Arce, issu du même parti politique mais pourtant en conflit avec son prédécesseur, a promulgué une loi qui supprime les primaires au sein des partis pour l'élection présidentielle de l’année prochaine. « Les primaires auraient pu être un moyen de départager les deux hommes et de faire émerger une candidature unique pour leur parti, le Mouvement au socialisme (MAS), détaille notre correspondant à La Paz, Nils Sabin. En les supprimant, Luis Arce évite ce duel avec Evo Morales et complique la candidature de ce dernier. » Mais pour faire voter la suppression des primaires, les députés du camp de Luis Arce ont dû s'allier avec l’opposition. Une alliance de circonstance, car « les partis minoritaires d’opposition sont trop faibles pour faire des primaires internes visant à désigner un candidat à la présidentielle. Donc, pour eux, les primaires n’avaient pas beaucoup d'intérêt, souligne Franz Flores, docteur en sciences politiq

You may also like

More from Haiti24 – Nouvelles d’Haïti | Politique, affaires courantes, sport et autres rubriques

Sports Facts